samedi 25 juillet 2009

Hemerocallis ‘Alabama Jubilee’ (Webster 1988)



Alabama Jubilee’ (Webster 1988) (Tiger Track x sdlg)


Une tétraploïde au feuillage dormant, portant de très grandes fleurs rouge orangé fluo avec un halo rouge et une gorge jaune.

Hauteur : 76cm
Grandeur de la fleur : 17cm
Type : Tétraploïde
Période de floraison : mi-saison

Hemerocallis ‘Admiral’s Braid’ (Stamile 1990)



Admiral’s Braid’ (Stamile 1990) [Wedding Brand x (Pink Scinllation x sdlg)]


Une tétroploïde à feuillage semi-persistant, portant de très jolies fleurs blanches avec des bordures dorées et une gorge verte.

Hauteur : 53cm
Grandeur de la fleur : 14cm
Type : Tétraploïde
Période de floraison : mi-saison

vendredi 24 juillet 2009

Hemerocallis ‘Addie Branch Smith’ (Henry P. 1977)


‘Addie Branch Smith’ (Henry P. 1977)




Une diploïde à feuillage dormant, portant de très jolies fleurs rose orchidée à œil pourpre foncé et une gorge verte pale .Très beau cultivar très coloré.

Hauteur : 60cm
Grandeur de la fleur : 10cm
Type : Diploïde
Période de floraison : mi-saison

Hemerocallis Abstract Art’ (D. F.Hall 1965)


Abstract Art’ (D. F.Hall 1965)



Une diploïde à feuillage dormant partant de grandes fleurs simples bicolores corail et miel et une gorge couleur or. Ancienne variété toujours populaire produisant une talle remarquable.

Hauteur : 60cm
Grandeur de la fleur : 15cm
Type : Diploïde
Période de floraison : mi-saison

dimanche 5 juillet 2009

Hemerocallis 'Absolute Treasure'


'Absolute Treasure' (Stamile 1997) (Chance Encounter x American Original)




Une tétraploïde à feuillage permanant, portant de grandes fleurs roses orchidées avec une gorge verte.
Hauteur : 18cm
Grandeur de la fleur : 81cm
Type : Tétraploïde
Période de floraison : Tôt en mi-saison

Hemerocallis 'Abbot's Magic'


‘Abbot’s Magic’ (Kirchhoff-D. 1994) [(Opus One x Shark’s Tooth) x Tetra Lullaby] x (sdlg x Tetra blue Happiness)




Une tétraploïde à feuillage semi-dormant, portant de grandes fleurs roses pastelles avec un œil rose foncé, une gorge verte et une bordure or. Cette plante refleurit durant la saison.
Hauteur : 70cm
Grandeur de la fleur : 16cm
Type : Tétraploïde
Période de floraison : Hâtive

Hemerocallis 'Abba'



'Abba' (Moldovan 1993) (Fencing Master x Ninja Knight)



Une tétraploïde à feuillage semi-persistant, portant de grandes fleurs simple mauve avec un œil légèrement délavé et une gorge jaune verte. Refleurit durant la saison.
Hauteur : 14cm
Grandeur de la fleur : 70cm
Type : Tétraploïde
Période de floraison : Hâtive

Bette à carde



Fiche technique de la bette à carde



Plante potagère parente de la betterave. La bette à carde pourrait se comparer à l’épinard ; sa saveur est plus douce cependant, et ses feuilles, plus larges et plus fermes. Ces feuilles sont habituellement vertes mais peuvent être jaunâtres ou rougeâtres selon les variétés ; elles surmontent de longues tiges charnues, et tendres et croustillantes, de couleurs blanchâtre (parfois rougeâtre) et de saveur assez prononcée ; elles atteignent jusqu’à 60 cm de haut et peuvent avoir plus de 15 cm de large.

Famille : Chenopodiaceae

Nom latin : Beta vulgaris " Cicla "

Origine : La bette à carde est originaire des steppes de l’est du bassin méditerranéen. Dans l’antiquité, elle était consommée par les Grecs et les Romains. Ce légume feuille est principalement utilisé en Amérique et en Europe. En France, on le nomme poirée, bette ou blette.

Forme végétative : Légume-feuille

Maturation : 60 jours

Plantes compagnes : haricot nain, chou, ail, laitue, oignon, chou-rave, rutabaga, fève de lima et le panais

Plantes ennemies : Haricot grimpant

Exposition : semer en plein soleil, tolère la mi-ombre minimum de 4 à 6 heures d'ensoleillement

Sol : Elle se développe dans un sol riche en matières organiques.

pH optimum : 6,3

Plantation : Effectuer les semis à l'extérieur 2 à 3 semaines avant la fin des gelées.

Densité : sur le rang : 10 à 15 cm
entre les rangs : 30 cm

Hydrométrie : Elle a besoin de beaucoup d’eau.

Paillage : Étaler du paillis entre les plants pour diminuer l'évaporation et freiner la croissance des mauvaises herbes.

Exigences en fertilisant : Plante frugale

Fertilisation : Donnez au moins une fois dans la saison entre 30 et 40 g d’engrais 10-10-10 par mètre de rangs.

Récolte : La récolte s’effectue en coupant les feuilles extérieures de la plante au fur et à mesure qu’elles grandissent. Il en pousse de nouvelles à l’intérieur.

Ravageurs et maladies : La bette à carde est une proie facile pour les limaces. On s’en débarrasse manuellement ou avec des pièges. Les pucerons et la mineuse s’y attaquent aussi quelque fois. Pour s’en débarrasser, on traite à l’eau savonneuse ou au savon insecticide et on arrose copieusement avec de l’eau. On peut vaporiser les feuilles avec du malathion, mais attention aux délais entre l’application et la consommation.

Valeur nutritive : La bette contient 91 % d’eau, 2 g de protéines, des matières grasses à l’état de traces, 4 g d’hydrates de carbone et 20 calories/100 g.

Variétés recommandées : Parmi les variétés de bette à carde on recommande ‘Fordhook Giant’ à feuilles vert foncé et ‘Lucullus’ et ‘Silverado’ à feuilles plus pâles. ‘Rhubarbe’ a des tiges rouges et des feuilles vertes.

Aubergine



Fiche technique de l'aubergine




L’aubergine est consommée comme légume. Connue en Asie depuis 2500 ans, l’aubergine gagna ensuite l’Afrique du Nord, puis l’Espagne lorsque les Arabes conquirent ce pays. Les premières variétés étaient très amères mais la domestication de l’aubergine permit d’en améliorer la saveur. Les Européens apprécièrent d’abord l’aubergine pour ses vertus ornementales.
Le nom provient du catalan albergínia, lui-même issu de l'arabe al-bâdinjân, emprunté au persan bâdengân ,qui désignait déjà cette plante. L'aubergine s'est aussi appelée mélongène (ou mélongine), terme conservé dans son nom spécifique ainsi que dans l'italien melanzana ou encore en grec melitzána.

Famille : Solanaceae

Nom latin : Solanum melongena

Originaire : Elle serait dérivée d'une espèce sauvage, Solanum incanum, vivant en Afrique du Nord et Moyen-Orient. Sa domestication peut être retracée grâce à d'anciens écrits chinois : la première mention de la culture de la plante date de -59. Par sélection des plants, le légume va grossir progressivement, puis s'allonger à partir du XIVe siècle.

Botanique : Plante cultivée comme annuelle dans les pays tempérés, car elle craint le gel. Dans les pays tropicaux, c'est une plante pérenne. La plante, à port dressé, atteint 50 cm à 1,2 m de haut. Les fleurs, de couleur blanche ou violette, solitaires, sont portées à l'aisselle des feuilles. Les fruits de la variété la plus commune en France sont allongés et de couleur violet sombre, mais il existe des variétés de formes (depuis les aubergines rondes à farcir jusqu'à des formes très allongées) et de couleurs différentes (blanches, tigrées, …).
Les aubergines sont de grands fruits pendants violets ou blancs. Le fruit cru a la texture d'une éponge et un goût assez désagréable, dû à la présence de saponines. La variété qui ressemble de près à l'œuf d'une poule aussi bien en forme qu'en dimension est appelée de nos jours aubergine indienne. La variété cultivée en Occident a une forme similaire mais est beaucoup plus grande et sombre. La chinoise a la forme d'un concombre. Aussi bien la chinoise que l'indienne ont des couleurs qui varient du blanc à la tige jusqu'au pourpre brillant au pourpre profond, mais il existe des variétés albinos.

Forme végétative : Légume-fruit

Maturation : 55 à 100 jours après la transplantation extérieure.

Plantes compagnes : Haricots et poivrons

Plantes ennemies : Aucun

Exposition : Plein soleil, minimum de 8 à 10 heures d'ensoleillement

Sol : doit être riche en matières organiques.

pH optimum : de 6,3 à 6,5.

Plantation : Effectuez les semis à l'intérieur autour du 15 mars .Transplantez au jardin lorsque la terre est bien réchauffée. C’est à dire au début de juin .

Densité : sur le rang : 60 cm
entre les rangs : 90 cm

Taille : Éliminer à leur base toutes les jeunes tiges latérales. À l'apparition des premières fleurs ne laisser se développer que 4 latérales. Coupez l'extrémité des tiges latérales lorsqu'elles portent deux fleurs. Quand 8 fruits sont bien formés. Eliminez toutes les pousses qui tentent de se développer n'importe où sur le plant.

Hydrométrie : Il est recommandé de la planter dans une cuvette pour l'arroser copieusement.

Paillage : étaler du paillis entre les plants pour diminuer l'évaporation et freiner la croissance des mauvaises herbes.

Exigences en fertilisant : Très voraces en fertilisant. C'est une plante épuisante pour le sol

Fertilisation : En préparation pour la plantation incorporer au sol du compost jeune ou de 75 à 150 g d'engrais 5-10-5, par mètre de rang.


Récolte : Quatre-vingts jours environ après le repiquage des plantules au jardin, les fruits devraient avoir 13 à 15 cm longs et 10 à 13 cm de diamètre ; ils auront une belle peau brillante d'un pourpre foncé. C'est le moment de les cueillir. Ne pas essayer d'arracher le fruit; avec un couteau bien aiguisé, trancher la tige à 2,5 cm environ au-dessus du fruit.

Ravageurs et maladies : La flétrissure verticillienne, maladie transmise par le sol, affecte les aubergines aussi bien que les tomates et les pommes de terre. Pratiquer la rotation de culture, c'est-à-dire ne pas planter d'aubergines là où l'on a cultivé des tomates, des piments ou des aubergines durant les trois années précédentes. Le doryphore de la pomme de terre, l'altise et le puceron sont les principaux ennemis de l'aubergine.
Traiter avec du carbaryl, du diazinon ou du méthoxychlore. Vérifier sur l'étiquette le délai à respecter entre le traitement et la récolte.

Valeur nutritive : L’aubergine contient 93 % d’eau. 1 g de protéines, 0,1 g de matières grasses, 6 g d’hydrates de carbone et 26 calories/100 g : elle est riche en potassium et constitue une bonne source de niacine, de calcium et de fer.

Vertus médicinales: On la dit bénéfique contre la constipation, les coliques et les ulcères d’estomac.

Variétés recommandées : Dans les régions où la période estivale est de courte durée, il est recommandé de cultiver les variétés dites nordiques:
Variétés mauve : ‘Maguro Hitokuchimaru’, ‘Mini Finger’ 53 jours, ‘Dusky’
Variétés blanche : ‘Snowy Blanche’, ‘Italienne Rose Bicolore’

Commentaires : Le haricot nain éloignera le doryphore de l’aubergine.

Betterave


Fiche technique de la betterave






Plante potagère à racine, originaire d’Afrique du Nord. La betterave n’est consommée en Europe que depuis le XIVe siècle et en Amérique du Nord que depuis une centaine d’années. Jusqu’au IIIe siècle, elle fut uniquement cultivée pour ses feuilles, puis on apprit à apprécier sa racine.

Famille : Chenopodiaceae

Nom latin : Beta vulgaris

Origine : L’est du bassin méditerranéen et d’Asie centrale

Botanique : Cette plante, dicotylédone, apétale, dériverait de la betterave maritime (actuellement classée comme Beta vulgaris L. subsp. maritima (L.) Arcang.) qui est spontanée sur les rivages maritimes en Europe. L'espèce Beta vulgaris L. inclut aussi la poirée ou bette, qui était auparavant considérée comme une espèce distincte (Beta cicla (L.) L.).

La betterave cultivée est une plante biannuelle : première année, phase végétative : développement des feuilles et constitution de la racine charnue, accumulation de réserves en sucre, c'est aussi la phase de culture ;
deuxième année : montaison et floraison, production de la graine

Il existe trois types de betteraves :

Betterave sucrière, riche en saccharose ; production de sucre, après râpage de la racine, d'abord par extraction du sucre par de l'eau chaude; les betteraves râpées dont on a extrait le sucre constituent un sous produit la pulpe de betterave qui est déshydratée par pression puis par chauffage et qui sert à nourrir le bétail. Puis le jus de betterave est purifié, concentré puis soit fermenté pour être distillé et donner de l'alcool soit par cuisson, cristallisé et séparé de ses impuretés qui forment la mélasse qui contient encore 50 % de sucre; la mélasse est utilisée surtout pour la fabrication d'alcool ou est incorporée à la pulpe de betteraves pour l'alimentation de bétail. Très accessoirement, elle peut servir à la production de levure de boulangerie ; les collets et les feuilles servent pour l'alimentation du bétail ou sont restitués au sol (engrais vert).

Betterave fourragère ; alimentation animale ; la plante entière est consommée, principalement par les ruminants. Récoltée et stockée en silos elle est distribuée en hiver surtout aux vaches laitières mais également aux taurillons, aux ovins, aux caprins et aux porcins qui la valorisent très bien dans leur alimentation.

Betterave potagère: également appelée betterave rouge, carotte rouge ou racine rouge. alimentation humaine, généralement cuite de manière industrielle, colorant alimentaire (racine riche en Bétalaïnes). La betterave peut être consommée crue, râpée dans une salade par exemple, mais se mange généralement cuite, soit simplement assaisonnée comme hors d'œuvre, soit en salade avec pomme de terre et mâche ou encore en salade avec des endives.
Il existe de nombreuses variétés, classées différemment selon les types. Les betteraves sucrières sont les plus riches en sucres, de couleur blanche et très enterrées. On les classe selon leur rendement en sucre, leur résistance à des maladies telles que la rhizomanie et le rhizoctone brun et leur tolérance aux nématodes.Les betteraves fourragères sont de différentes couleurs, de différentes formes et plus ou moins enterrées. On les classe principalement selon leur teneur en matière sèche.
Parmi les betteraves potagères, on peut citer la crapaudine, variété très ancienne, rustique et tardive, la longue rouge noire des vertus à racine volumineuse, très productive et la noire plate d'Égypte très précoce dont les racines ne sont presque pas enterrées.
Il a été démontré récemment qu'il existe chez la betterave Beta vulgaris ssp maritima, une dormance, c'est-à-dire un état de latence des graines malgré un environnement favorable. Les modalités sont en cours d'expérimentation.
Forme végétative: Légume-racine

Maturation : 55 à 70 jours

Plantes compagnes : haricot nain, chou, ail, laitue, oignon, chou-rave, rutabaga, fève de lima et le panais

Plantes ennemies : Haricot grimpant

Exposition : Plein soleil, minimum de 6 à 8 heures d'ensoleillement

Sol : Elle se développe bien dans des sols sablonneux et riches en matières organiques.

pH optimum : 6,3

Plantation : Effectuer les semis à l'extérieur 4 à 5 semaines avant la fin des gelées.

Densité : sur le rang : 5 à 8 cm
entre les rangs : 30 cm

Hydrométrie : Il est recommandé d'arroser régulièrement.

Paillage : Étaler du paillis entre les plants pour freiner la croissance des mauvaises herbes.

Exigences en fertilisant : Plante frugale

Fertilisation : Si le sol a été fertilisé avant les semis, il suffit d'un seul autre apport d'engrais avant la récolte. Lorsque les plantules ont environ 8 cm de haut, épandre de l'engrais 5-10-5 de chaque côté du rang, à raison de 50 g par mètre de rang.

Récolte : Ne cueillir que quelques jeunes feuilles à la fois sur chaque plant pour ne pas entraver la croissance. Les betteraves atteignent leur maturité en 55 à 70 jours selon la variété. Lorsque le collet des racines apparaît au-dessus du sol, enlever délicatement un peu de terre autour de l'une d'elles pour vérifier sa taille. Elles sont prêtes à être cueillies quand elles ont entre 4 et 5 cm de diamètre. Plus grosses, elles sont fibreuses. Voici comment cueillir les betteraves. Tirer la racine hors du sol ; ne pas la déterrer. Couper le feuillage en laissant 2,5 cm de tige pour que les légumes ne se décolorent pas lors de la cuisson.

Ravageurs et maladies : Si le feuillage des betteraves jaunit et s'étiole alors que le sol a été convenablement chaulé, il peut s'agir d'une déficience en phosphore. Y remédier en ajoutant à la terre un engrais approprié, de la poudre d'os ou du superphosphate. Les betteraves attirent peu de ravageurs dans les régions où les hivers sont rigoureux. Dans les régions à climat doux, elles peuvent être attaquées par une petite mineuse jaune que le malathion détruit.
Les betteraves cultivées dans les mêmes plates-bandes deux années de suite sont parfois victimes de la tache foliaire. Traiter avec un fongicide. Une carence de bore se manifeste d'ordinaire par le noircissement de certaines parties des racines. Faire dissoudre un quart de cuillerée à thé de borax pour usage domestique dans 55 litres d'eau. Arroser le sol avec cette solution.

Valeur nutritive : La betterave contient 87% d’eau, 1,5 g de protéines, des matières grasses en traces, 10 g d’hydrates de carbone et 44 calories/100 g. Elle est riche en potassium, en calcium et en acide folique.

Vertus médicinales: On lui attribue diverses propriétées médicinales, notamment d’être apéritive et anti cancérigène ; elle agirait aussi sur les reins et la peau et soignerait maux de tête et de dents, tumeurs, grippe, constipation, anémie et obésité. Les feuilles sont riche en vitamines A, en calcium, en potassium, en magnésium et en fer.

Variétés recommandées : Parmi les variétés à racines rouges les plus recommandées sont Beta vulgaris ‘Pacemaker lll’, ‘Détroit Superme’, ‘Red Ace’, et ‘Ruby Quenn’ pour leurs feuilles et leur bonne conservation. La variété ‘Formanova’ présente de longues racines cylindriques qui se tranchent en belles rondelles uniformes. Parmi les variétés à racines jaunes et blanches, on recommande dans le premier cas ‘Chioggia’ et ‘Burpee's Golden Beet’ dans le second ‘Albino White Beet’ et ‘Little Egypt’.

Commentaires : Pour une récolte continue faire des semis successifs aux trois semaines jusqu’à la fin juillet.

samedi 4 juillet 2009

Asperge



Fiche technique de l'asperge



L’asperge est une plante potagère originaire de l'est du bassin méditerranéen. Connue des Romains, elle est cultivée en France depuis le XVe siècle. Le terme désigne aussi ses pousses comestibles, qui proviennent de rhizomes d'où partent chaque année les bourgeons souterrains ou turions qui donnent naissance à des tiges s'élevant entre 1 et 1,5 mètre.

Famille : Liliaceae

Nom latin : Asparagus officianalis altilis

Originaire : Cette espèce est originaire de régions tempérées de l'Eurasie: Europe centrale et méridionale, Afrique du Nord, Asie centrale et occidentale. Elle pousse dans les terrains sablonneux à l'état sauvage. Elle est cultivée depuis l'Antiquité mais la mise au point des variétés date du XVIIIe siècle. À partir de 1805, elle a fait la réputation d'Argenteuil, où elle n'est plus cultivée. Elle est aujourd'hui largement cultivée dans de nombreux pays sur tous les continents, bien que le 1er exportateur mondial d'asperges en conserves soit la Chine. Le Chili et le Pérou demeurent des producteurs importants.
À l'état sauvage il en existe douze espèces en Europe, dont quatre en France Asparagus officinalis, Asparagus acutifolius très commune dans le midi, Asparagus scaber et Asparagus tenuifolius. Toutes sont comestibles mais l'asperge rude est très amère.

Botanique : L'asperge est une plante vivace aux nombreuses racines charnues rayonnant en étoile (l'ensemble est appelé « griffe »), aux tiges droites pouvant atteindre 1,5 mètre de hauteur, et au feuillage fin et ramifié.C'est une espèce dioïque, seuls les pieds femelles portent des fruits: petites baies rouges contenant plusieurs graines noires.

Forme végétative : Légume-tige

Maturation : 2 ans, plante vivace

Exposition : Plein soleil, minimum 8 heures d’ensoleillement.

Sol : Un sol sablonneux, bien drainé, riche en matières organiques.

pH optimum : de 6,0

Plantation : Effectuer les semis à l'extérieur tôt le printemps. Planter les griffes 5 à 6 semaines avant la fin des gelées dans un trou de 25 cm de profondeur. Bien étaler les racines des griffes au fond du trou.

Densité : sur le rang : 60 cm
entre les rangs 120 cm à 150 cm

Propagation : Diviser un plant d'asperge âgé de plus de 5 ans en plants plus petits.

Taille : À l’automne, coupez les tiges à 20 ou 30 cm au-dessus du sol.

Hydrométrie : l'arrosage n'est nécessaire que lorsque la période de sécheresse dure plusieurs semaines.

Paillage : Étendre du paillis autour des plantes pour éviter la croissance des mauvaises herbes. Pailler les plants à l'automne pour les protéger du froid. Enlever ce paillis au printemps.

Fertilisation : Faire un apport d'engrais 5-10-5 deux ou trois mois après la plantation. Chaque année, fertilisé de nouveau au printemps et en automne. Ou fertiliser à l’automne avec du compost faiblement décomposé.

Récolte : Le deuxième printemps, cueillir quelques turions lorsqu'ils ont 18 cm de long mais ne pas prolonger la récolte au-delà d'un mois. À partir de la troisième année, cueillir tous les turions, sauf ceux qui sont très fins. La récolte débute lorsque les turions ont entre 13 et 20 cm de haut. Dès que ceux-ci commencent à s'ouvrir, les turions sont déjà moins bons. Terminez la cueillette quand les turions deviennent trop fins (la récolte dure en général entre six et huit semaines). Laissez les pousses sur le pied : il en sortira de grandes tiges semblables à celles des fougères, qui aideront le système radiculaire à se nourrir. La cueillette des asperges s'effectue en arquant les tiges jusqu'au sol. Elles se cassent net et la partie blanche de la pousse reste dans le sol.

Ravageurs et maladies : La rouille est la maladie, qui affecte le plus souvent les asperges. Acheter des variétés qui y résistent. Contre le criocère de l'asperge, utiliser un produit à base de roténone. Débarrasser régulièrement le carré d'asperges des mauvaises herbes.

Valeur nutritive : L’asperge contient 3 g de protéines, 0,2 g de matières grasses, 4 g d’hydrates de carbone et 22 calories/100 g ; elle est riche en eau (90 à 95 %), en vitamines A et C, en fer, en potassium, en zinc et en cellulose.

Vertus médicinales: Elle contient de l’aspargine, une substance acide qui lui confère sa saveur particulière et qui est diurétique. L’asperge aurait d’autres propriétés médicinales; on la dit laxative, dépurative et tonique. Son passage dans l’organisme ne passe pas incognito car elle parfume l’urine d’une odeur d’acétone.

Variétés recommandées : La variété " Mary Washington " résiste à la rouille. Les variétés suivantes ont aussi fait leurs preuves: " Viking " («Mary Washington Improved " ) et " Viking 2K ", variétés mises au point par la station expérimentale de Vineland, en Ontario.

vendredi 3 juillet 2009

L'ail


Fiche technique de l’ail



Plante potagère annuelle originaire de l'Asie centrale ou de l'Inde. Connu depuis l'Antiquité, l'ail est parmi les plus anciennes plantes cultivées. Réputé pour ses diverses vertus culinaires et médicinales, il se caractérise par une odeur et une saveur tenaces. Son nom latin allium dérivé du celte alle signifiant chaud.

Famille :Liliaceae

Nom latin : Allium sativum ¸

Sous-espèces et variétés : On distingue deux sous-espèces, qui se plantent à des époques différentes de l'année : subsp. ophioscorodon, plantée en automne, et subsp. sativum, plantée au printemps. Les deux sous-espèces sont respectivement appelées « ail d'automne » et « ail de printemps ». Indépendamment de la couleur réelle du bulbe, l'ail dit blanc est généralement l'ail d'automne, l'ail rose est l'ail de printemps.

Origine : L'ail est originaire d'Asie centrale. On pense qu'il dérive de l'espèce asiatique Allium longicuspis. Il est utilisé depuis 5 000 ans. On a retrouvé des gousses d'ail en argile datant de 3 750 ans avant J-C. Il était largement cultivé en Égypte (source Hérodote). D'ailleurs on dit que le premier conflit social de l'histoire de l'humanité fut provoqué par la ration d'ail supprimée aux esclaves égyptiens construisant les pyramides.
Le papyrus Ebers mentionne l'ail dans une quarantaine d'indications. Les Grecs et les Romains lui prêtaient un pouvoir fortifiant et le donnaient à manger à leurs soldats en campagne. Les athlètes grecs en consommaient de grandes quantités, pour son pouvoir fortifiant (les propriétés de vasodilatation, de broncho-dilatation de l'ail revêtent effectivement un intérêt évident pour améliorer les performances sportives). Dans l'Odyssée, Hermès en donne à Ulysse, qui l'utilise comme antidote pour ne pas être changé en pourceau par Circé. Dans Ploutos d'Aristophane, on apprend que l'ail servait à se torcher: « Nous ne nous torchons plus avec des cailloux : / par raffinement nous n’utilisons plus que des têtes d’ail ! » (Traduction P. Thiercy, La Pléiade, 1997, v. 817).
Après avoir fui d'Égypte, une partie des Hébreux regrette l'alimentation du temps de l'esclavage. Au nombre des denrées citées apparaît l'ail. Nombres 11.4-5 « [...] et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. »
Botanique: Plante herbacée, bulbeuse et vivace assez grande à nombreuses feuilles engainant le bas de la tige. Elle mesure 5 à 12 cm de hauteur en temps normal, avec un espacement de 10 cm. L'inflorescence est enveloppée d'une spathe en une seule pièce tombant assez rapidement. Les fleurs sont groupées en ombelles. Assez peu nombreuses, elles sont de couleur blanche ou rose et s'épanouissent en été. Le fruit est une capsule à trois loges, mais celle-ci est rarement produite.
Le bulbe ou tête d'ail est formé de caïeux, plus souvent nommées gousses; on en compte de 8 à 40 têtes. Le bulbe ainsi que chaque gousse à l'intérieur sont recouverts d'une membrane blanchâtre extrêmement fine. Il en existe plus de 30 variétés, ce qui répercute sur la grosseur, la couleur et la saveur. Parmi les plus courantes, on trouve l'ail commun (enveloppe extérieure blanche ou grisâtre), l'ail rose ou rouge (seule l'enveloppe est teintée de ces couleurs) et l'ail éléphant, une espèce voisine (A. ampeloprasum), plus grosse et de saveur moins prononcée.

Forme végétative : Légume-bulbe

Maturation : 120 à 150 jours

Plantes compagnes : Betterave, tomate, brocoli, poivron, chou-rave, laitue, chou, poireau, sarriette, carotte, fraise, camomille, navet

Plantes ennemies : Haricot, pois, asperge

Exposition : Plein soleil, minimum 8 heures d’ensoleillement.

Sol : Elle se développe dans un sol bien drainé, fertile et riche en humus. pH optimum : 6,0 à 7,0

Plantation : Planter à l’automne avant que le sol gèle, à la même période que les bulbes de tulipes. Au printemps, dès que le sol peut être travaillé.

Densité : sur le rang : 10 à 15 cm entre les rangs : 30 cm

Hydrométrie : Il se contente de l’eau de pluie . Il peut supporter des sécheresses prolongées. Ne jamais arroser quand les feuilles commencent à sécher.

Paillage : Étaler du paillis entre les plants pour diminuer l'évaporation et freiner la croissance des mauvaises herbes.

Exigences en fertilisant : Plante intermédiaires.

Fertilisation : Il est préférable d’enrichir la terre l’année précédent la culture.

Récolte : Après la floraison, lorsque les tiges sont à 75% sèches, arrachez les plants et laissez-les couchés sur le sol quelques jours pour qu’il puisse sécher. Arrachez ou coupez les racines.

Ravageurs et maladies : Les seules maladies qui peuvent nuire à l’ail se développent dans les terrains qui ne sont pas favorables à la culture.

Valeur nutritive: L’ail renferme des vitamines A, B1, B2 et C et contient 0,2 g de protéines, des matières grasses à l’état de trace, 0,9 g d’hydrate de carbone et 4 colories/3 g (1 gousse). Il est riche en soufre, en iode et en potassium.

Vertus médicinales: Depuis toujours, la croyance populaire attribue à l’ail de nombreuses propriétés médicinales dont plusieurs furent corroborées par des recherches médicales.
L'ail renferme divers antibiotiques naturels, des agents anticoagulants ainsi qu'anticholestérolémiants (cette dernière propriété n'ayant pas été confirmée lors d'une étude scientifique). Il détruit des bactéries intestinales pathogènes sans détruire pour autant la flore. Au Québec on s’en sert dans l’élevage des porcs pour remplacer les antibiotiques chimiques depuis 1983.
Il serait indispensable car il possède des vertus incroyables en phytothérapie. En effet l'ail contient du sulfure d’allyle qui est une essence volatile renfermant l'allycine. Cette substance possède des effets bactéricides et serait l’un des meilleurs antibiotiques naturels, un antiseptique et un désinfectant puissants.. De plus, on retrouve dans cet ingrédient de la silice, du soufre et de l’iode qui sont d'excellents désinfectants surtout au niveau pulmonaire. L’ail a même été suspecté depuis quelques années d'une action anticancéreuse, d’après des études (réalisées surtout par des Nord-Américains) qui ont montré que l’on trouvait moins de personnes atteintes par des cancers (surtout digestifs) dans les populations faisant une grande consommation de ce bulbe (les Chinois, les Français de Provence…).

jeudi 2 juillet 2009

L'artichaut



Fiche technique de l’artichaut


L'artichaut fut un légume particulièrement apprécié des Grecs et des Romains. Il devient rare au Moyen Âge où il acquît la réputation d'être aphrodisiaque. Il fut introduit en France par Catherine de Médicus, qui l'apporta de son Italie natale lorsqu’elle épousa le roi de France. Il est cultivé abondamment en Europe et dans le sud des États-Unis notamment à Castroville en California du Sud.

Famille : Asteraceae

Nom latin : Cynara scolymus

Origine : Sud méditerranée

Botanique: L'artichaut pousse sur une plante qui peut atteindre de 1 à 1,5m de haut et dont les feuilles sont largement découpées. Il est comestible avant la floraison, c'est à dire avant l'apparition des fleurs violettes ressemblant à celle du chardon, un proche cousin. Les parties comestibles sont le réceptacle (le fond) et la base charnue de ce que l'on prend pour des feuilles mais qui sont en réalité des bractées. Le foin sur le fond, qui donne éventuellement naissance aux fleurs, ne se consomme pas. Il existe une quinzaine d'espèces d'artichaut, ce qui crée une certaine diversité dans la forme (habituellement ronde et légèrement allongée) et la couleur (vert assez foncé tirant sur le bleu ou le violacé). L'artichaut préfère les climats chauds où il est vivace; ailleurs il est souvent annuel.

Forme végétative : Légume-fleur

Maturation : 1 an, plante vivace, certains plants produisent la première année jusqu’à 4 à 5 petits artichauts.

Plantes compagnes : Tomate, aubergine et zucchini

Plantes ennemies : Aucun

Exposition : Plein soleil, minimum 8 à 10 heures d’ensoleillement.

Sol : Elle se développe dans un sol bien drainé, fertile et riche en humus. Le sol doit cependant être bien drainé pour empêcher l’accumulation d’eau.

pH optimum : 6,0 à 7,0

Plantation : Ils sont démarrés par semis intérieur au début de mars puis repiqués en caissettes au début d’avril ; un deuxième repiquage en pots sera fait au début de mai. On les transplantera à la fin de mai au jardin.

Densité : sur le rang : 100 cm entre les rangs : 100 cm

Hydrométrie : Il consomme d’énormes quantités d’eau pendant toute la saison. Ménagez au pied de chaque plant une cuvette pour pouvoir l’arroser abondamment.

Paillage : Étaler du paillis entre les plants pour diminuer l'évaporation et freiner la croissance des mauvaises herbes.

Exigences en fertilisant : Plante très vorace.

Fertilisation : Il est préférable d’enrichir le sol l’année précédente à l’implantation de la culture. Le sol doit être amendé de jeune compost annuellement.

Récolte : Les têtes sont récoltées, lorsqu’elles sont à demi-formées. On les place dans des sacs de papier pour qu’elles restent tendres.

Ravageurs et maladies : Les pucerons et les mouches blanches peuvent s’attaquer aux artichauts ainsi que certaines chenilles. On peut les éliminer avec du BT (Bacillus thuringiensis).

Valeur nutritive: L'artichaut contient 85% d'eau, 3 g de protéines, 0,2 g de matières grasses, 12 g d'hydrates de carbone et 51 calories/100g; il est riche en potassium, en phosphore, en sodium et en vitamine A.

Vertus médicinales: Il contient de la cynarine, une substance qui stimule la sécrétion biliaire, de l'insuline, des tannins et des substances azotées. Il est reconnu pou posséder de grandes vertus médicinales; il serait notamment apéritif, épuratif, reconstituant et diurétique: on le dit excellant pour le foie. On obtient le maximum des effets thérapeutiques en infusant les larges feuilles dentelées.
Les effets bénéfiques de l'artichaut sur le foie et la vésicule biliaire sont connus depuis longtemps, et particulièrement appréciés au lendemain de réveillons copieusement arrosés.
Ils sont dus en particulier à :
La cynarine, principe amer contenu dans les bractées découvertes en Italie au début du XXe siècle, après que des chercheurs français ont mis en évidence une action d’extraits d’artichaut sur les reins et la vésicule biliaire (la cynarine a été synthétisée et utilisée jusque dans les années 1980 comme stimulant du foie et la vésicule biliaire, et pour réduire le cholestérol sanguin, avant d'être finalement remplacée par d'autres médicaments de synthèse.
La nectarine qui est cholagogue (facilite l'évacuation de la bile par le foie) et « hérétique » (stimulant de la circulation de la bile dans la vésicule biliaire).
La lutéonine, inhibiteur de la synthèse du cholestérol[ ou du « mauvais cholestérol ». Une synthèse publiée en 2002 a toutefois conclu qu'il faudrait d'autres essais cliniques à double insu pour démontrer avec certitude l'efficacité de l'extrait d'artichaut contre les lipides sanguins.
L'artichaut a également des vertus diurétiques et anti-dyspepsie. Plus généralement, il est réputé contribuer à l'élimination des toxines de l'organisme. C'est aussi une bonne source de potassium et de magnésium.

Variétés recommandées : Le ‘Globe vert’ qui bien protégé est vivace en zone 5.

Les vivaces



La culture des vivaces

La culture des vivaces, plantes essentielles à tout aménagement paysager, nécessitent des soins qu'il vaut mieux connaître si on veut tirer avantage de toute la beauté et la richesse que recèlent les vivaces.

L'entretien des plantes vivaces

Les plantes vivaces prennent de plus en plus d'espace dans nos aménagements paysagers. Leur port et leur hauteur sont des plus diversifiés, ce qui les rend très agréables à utiliser. Il ne faut cependant pas penser qu'il vous suffit de les mettre en terre pour qu'elles poussent sans problème. Pour obtenir une floraison régulière et abondante, il est indispensable de leur prodiguer des soins constants

La vérification printanière

Déjà, tôt au printemps, il est essentiel de vérifier l'état des plantes. Il faut remplacer celles qui sont mortes durant l'hiver et remettre au niveau du sol celles qui ont subi les mouvements du gel et du dégel. Ce dernier fait remonter les plantes au-dessus du niveau du sol, donnant ainsi l'impression qu'elles poussent sur un monticule de terre. Pour éviter le ruissellement de l'eau et diminuer les risques futurs de gel des racines, il faut remettre les plantes au niveau du sol. Dès la fin avril, piétiner légèrement, du bout du pied, les souches (ensemble des racines) des petites plantes. Pour ce qui est des plus grosses, il peut être nécessaire de déterrer les souches et de les replanter à l'aide d'une pelle afin de les remettre en place.

Le binage

Le binage consiste à ameublir la surface du sol sur une profondeur de 3 à 4 cm. Il permet une meilleure circulation de l'air et de l'eau dans le sol, en plus de détruire les mauvaises herbes en développement qui sont ainsi déracinées et qui meurent au sol. Le binage et le désherbage sont des opérations connexes : les faire en même temps, une fois par semaine.

La taille

Dès la fin du printemps et tout au long de la saison de jardinage, il faut nettoyer régulièrement les plantes. Enlever les tiges et les feuilles mortes et supprimer les fleurs dès qu'elles commencent à se faner. Si elles ne sont pas supprimées, les plantes auront moins d'énergie à consacrer à la préparation de leurs réserves hivernales et, l'année suivante, elles seront moins productives. De plus, si on laisse les fleurs fanées, on entrave la production de graines favorisant la floraison des végétaux.

Le tuteurage

Durant la saison estivale, il arrive que certaines vivaces aient des tiges faibles qui, sous l'influence du vent, de la pluie et même de leur simple poids, se courbent et retombent au sol. Ces dernières auront besoin d'être tuteurées. Il faut cependant garder leur aspect naturel. Les tuteurs doivent être des plus discrets. Choisir des tuteurs de bambou ou de plastique verts ainsi que de la corde de même couleur. Mettre les tuteurs en place avant que la croissance des plantes ne soit trop avancée. Les tuteurs doivent atteindre la base des fleurs. Il faut donc connaître au préalable la hauteur définitive des plantes pour leur choisir un tuteur adéquat. Les delphiniums, gypsophiles, sauges, anémones du Japon, héliopsis et les pivoines sont des plantes qui nécessitent généralement un tuteur. Pour ce qui est des pivoines, les tuteurs circulaires à tomates sont idéaux.

L'arrosage

De la mi-juin à la mi-août, arroser les vivaces une fois par semaine. Arroser en profondeur : plus le système racinaire sera développé profondément, plus les plantes seront résistantes aux froids hivernaux et aux canicules estivales. Les arrosages de surface fréquents provoquent un enracinement superficiel et produisent des vivaces qui résistent mal aux conditions climatiques difficiles. Arroser le matin de façon à permettre au feuillage de sécher avant la fin de la journée. Les règlements municipaux, c'est reconnu, ne sont pas adaptés à l'arrosage des plantes d'extérieur. Ces derniers interdisent l'arrosage le matin, au profit d'un arrosage de fin de soirée. Lors des ces arrosages, arroser directement le sol sans mouiller le feuillage des plantes. Pour ce faire, utiliser un boyau d'arrosage conçu à cet effet.

La fertilisation

La fertilisation des vivaces permet d'obtenir des plantes en santé, plus résistantes aux insectes et aux maladies tout en favorisant une floraison abondante. Chaque année, au printemps, mettre sur le sol, entre les plants, 5 cm (2 po.) d'épaisseur de compost de crevettes ou de fumier de mouton. Vers la mi-mai, appliquer un engrais granulaire naturel pour plantes vivaces du type 4-3-8 pour vivaces et rosiers.

Avec ces quelques soins donnés avec amour, vous serez étonnés de la croissance de vos vivaces et de l'effet visuel qu'elles procurent à votre environnement tant par leurs coloris et leurs formes que leur floraison remarquable.

Les bulbes non-rustiques ou tendres


Ces bulbes, dit tendres devront être entreposés à l'abri du gel si on désire les faire refleurir.
Voici quelques conseils relativement à la culture des bulbes non-rustiques les plus populaires.

Choix des bulbes
On peut se procurer des bulbes chez les pépiniéristes, dans les centres de jardinage et dans plusieurs supermarchés. Ils sont normalement disponibles à l'époque de la mise en terre. On choisit de préférence les gros bulbes, fermes, à l'aspect lisse et dont le poids est relativement lourd par rapport à leur volume. On évite autant que possible ceux qui sont abîmés, moisis ou attaqués par les insectes. Il vaut mieux acheter un petit nombre de bulbes de qualité supérieure, qui produiront de grosses fleurs, qu'une grande quantité de petits à bon marché.
Même s'ils sont en bon état lors de l'achat, les bulbes peuvent se détériorer très rapidement. Ils doivent être conservés dans un endroit frais, sec et bien aéré jusqu'à la plantation. En général, les bulbes tendres sont mis en terre à l'extérieur dès que les dangers de gel sont passés, c'est-à-dire vers la fin de mai ou au début de juin.

Choix du site
Afin d'obtenir une bonne croissance et une floraison intéressante, on plante généralement les bulbes dans un endroit ensoleillé. On peut les utiliser près d'un muret ou d'un escalier ou tout simplement pour égayer une rocaille. Leur effet est saisissant lorsque plantés en massifs compacts.

Préparation du sol
Les plantes à bulbe se plaisent dans un terreau riche et bien drainé.
On recommande de bien remuer la terre et de l'enrichir d'humus, c'est-à-dire de compost ou de fumier décomposé et de mousse de tourbe à laquelle on ajoute de la farine d'os. On peut procéder ainsi :
• Étendre une couche de 7 à 8 cm de mousse de tourbe sur toute la surface.
• Ajouter une très fine couche (moins de 0,5 cm de farine d'os et une dernière couche de 5 cm de fumier ou de compost.
• Bêcher ensuite à une profondeur de 15 à 20 cm de manière à bien incorporer au sol les éléments ajoutés.
Un pH neutre ou légèrement alcalin (autour de 6,5 et 7,5) convient très bien. Le pH est déterminé par une analyse du sol. On peut se procurer une trousse à cet effet chez un pépiniériste.

Fertilisation
Lors de la mise en terre des bulbes, la farine d'os ou un engrais à bulbe apporteront le phosphore nécessaire à un bon enracinement. Par la suite, au moment de l'apparition des bourgeons floraux, on pourra appliquer un engrais pour plantes à fleurs. Il importe de ne pas excéder la dose recommandée par le fabricant, car il y aurait alors risque de brûlure pour la plante.
La fertilisation est un facteur majeur puisqu'elle permet le renforcissement des racines et l'accumulation de nouvelles réserves dans le bulbe afin de préparer la floraison de l'année suivante. Le compost et le fumier représentent d'excellents engrais naturels à épandre sur le sol à chaque automne et à mélanger en surface avec le sol.

Arrosage
Un autre facteur très important est l'arrosage. Il faut bien mouiller le sol afin de permettre aux racines de se développer normalement. Des arrosages copieux, avant et après la floraison, produiront de plus gros bulbes. Il s'agit de bien mouiller les premiers centimètres de sol et de laisser sécher avant d'arroser à nouveau. On doit éviter les sécheresses durant la période de floraison.

mercredi 1 juillet 2009

Les bulbes


Il est utile, parfois nécessaire, pour réussir ses plantations ou faire refleurir son amaryllis, de comprendre le monde des plantes à bulbe, son unité mais aussi sa diversité.

Qu'est-ce qu'un bulbe ?

Les tulipes, glaïeuls et dahlia sont des plantes qui nous sont familières. Nous les voyons au présentoir du grainetier ou encore remisés au garage à la mauvaise saison. Nous les imaginons alors aisément, comme des organes volumineux, sortis de terre et dormant. Mais comment les définir ?
Chercher à les définir d'une manière à la fois simple et botaniquement satisfaisante est une gageure tant ce que nous nommons "plantes bulbeuses" comprend de diversité.

Fonctionnellement, le bulbe peut servir d'organe de réserve. Il permet ainsi une survie pendant la mauvaise saison ou les mauvaises années ! Le bulbe persiste alors seul, dormant à l'abri dans le sol.
La dormance des bulbeuses est une adaptation à des conditions écologiques très variées mais souvent caractérisées par la brièveté de la saison favorable à la végétation. Ceci du fait d'hivers froids, d'étés secs (lis blanc) ou d'un éclairement saisonnier bref des sous bois (perce-neige).
Mais il est des plantes bulbeuses qui se sont adaptées à des climats suffisamment constants pour n'avoir pas besoin de période de repos et garder un feuillage permanent (Eucharis).

Lors de la propagation et dispersion de la plante, le bulbe montre une double utilité :
- Le bulbe sait se reproduire à l'identique et produit des boutures en "prêt à planter" qui sont entraînées par les animaux ou les éléments.
- Il joue en outre son rôle de réserve, ici crucial, permettant aux bulbilles d'attendre des conditions favorables durant de longs mois. (Exemples : les bulbilles si nombreuses et flottantes d'Hippeastrum petiolatum dispersées par les cours d'eau et les bulbes du prolifique Haemanthus pauculifolius tombant d'un replat de falaise à un autre.)
Les rhizomes, également, permettent, outre la multiplication, de gagner chaque année un sol neuf.

Morphologiquement, le "bulbe" au sens le plus large, peut correspondre à chacun des trois organes fondamentaux des plantes : racines (racines tubérisées des dahlias), tiges (cormes des glaïeuls, tubercules, rhizomes, pseudo bulbes) et feuilles (vrais bulbes des tulipes).

Un peu de botanique

Les concepts de genres et de familles, groupements témoignant de la parenté des espèces, sont aujourd'hui largement compris des amoureux des plantes, des collectionneurs et des jardiniers. Au total, environ 90 familles comprennent des plantes bulbeuses [Herbertia n°52]. Certaines de ces familles sont bien connues, sinon célèbres : les Liliacées, Iridacées et Amaryllidacées, qui toutes trois, et bien d'autres, appartenant à la classe des Monocotylédones.
Le groupe des Monocotylédones est fort riche en familles de bulbeuses. Sa classification a été récemment bouleversée.

Monocotylédones et dicotylédones sont les deux subdivisions classiques des plantes à fleurs.
Très schématiquement les monocotylédones ont souvent des feuilles rubanées, engainantes à la base (à l'origine des couches des oignons) et à nervures parallèles. Les fleurs ont habituellement des pièces florales par 3 ou multiple de 3 (fleurs de type 3). Dans les graines, qui sont souvent à albumen (pensez au blé ou à la noix de coco), l'embryon n'a qu'un cotylédon.
Les dicotylédones sont plus chichement pourvues en bulbeuses (Cyclamen, Dahlia...).
Chez les dicotylédones : feuilles à limbes larges et à nervures ramifiées en réseau, rarement engainantes. Fleurs souvent de types 4 ou 5. Graines rarement à albumen, à deux cotylédons (ex. haricot, cacahouète)...

Définition des bulbes


Le mot bulbe est généralement employé pour désigner un organe de réserve remarquable, habituellement souterrain, d'une plante vivace herbacée à végétation souvent saisonnière. Ce terme générique recouvre en fait des structures différentes : feuilles (vrais bulbes), tiges (cormes, rhizomes, tubercules, pseudobulbe) ou racines tubérisées.

Bulbe (Bulbe feuillé) : Organe de réserve ayant la structure d'un gros bourgeon constitué de feuilles modifiées épaissies (écailles), chargées de matières nutritives, naissants sur une tige condensée (plateau). Ces écailles sont les bases des feuilles développées (ex : Amaryllidacées, Alliacées, Hyacinthacées) ou bien sont des feuilles sans limbe vert (Tulipes...).
On peut distinguer les bulbes à tunique et les bulbes écailleux. Les bulbes tuniqués, c'est à dire recouverts d'une enveloppe protectrice sèche, sont habituellement composés de feuilles entièrement engainantes, comme l'oignon de cuisine (Amaryllidacées, Alliacées, Hyacinthacées, Tulipe...).
Les bulbes écailleux sont composés d'écailles charnues non engainantes, lâchement imbriquées et non enveloppés d'une tunique (Lis, Fritillaire).
Le bulbe persiste et reconstitue ses réserves au cours du cycle végétatif (Amaryllidacées) ou bien laisse la place à un bulbe de remplacement de taille à fleurir (Tulipe, Ixiolirion) ou à des bulbilles (Cardiocrinum).

Corme (Bulbe solide) : Aspect voisin des bulbes mais les réserves sont accumulées dans la tige charnue. Chez de nombreuses Iridacées (Crocus, Glaïeul, Freesia...) des bourgeons floraux sont présents au sommet et l'ensemble est entouré d'une tunique. Ce corme épuise ses réserves au cours de chaque cycle et est remplacé par un nouveau. Erythronium et Colchique forment des cormes d'un type tout différent.

Rhizome : Tige à développement horizontal, souterraine ou rampante, émettant des tiges aériennes et portant des racines adventives. Plus ou moins épaissi il sert d'organe de réserve et de survie. S'allongeant par l'extrémité de telle sorte qu'il conquière chaque année un sol neuf (tandis que les parties anciennes meurent) il sert ainsi également à la propagation végétative.
Exemples : Iris de jardin, Canna, Anémone, Muguet...

Tubercule : Tige souterraine épaissie transformée en organe de réserve portant sur le dessus des bourgeons végétatifs.
Exemples : Bégonia tubéreux, Cyclamen, Siningia...

Pseudobulbe : épaississement charnu de la base d'une tige ayant faussement l'apparence d'un bulbe. Se rencontre chez des Orchidées (organe de réserve) et chez des plantes myrmécophiles (habitacle des fourmis).

Racines tubérisées : Racines charnues transformées en organe de réserve (la fonction d'absorption est assurée par d'autres racines d'aspect normal). Des bourgeons végétatifs sont présents au collet, à la base de l'ancienne tige aérienne.
Exemples : Dahlia, Eremurus, Renoncule...

Géophytes : Plantes dont les bourgeons destinés à survivre passent la mauvaise saison enfouis dans le sol. La plupart des plantes bulbeuses sont géophytes mais d'autres sont épiphytes (plusieurs Hippeastrum, Pamianthe, Cyrtanthus epiphyticus...) Les termes géophytes et bulbeuses ne sont donc pas synonymes.

Les bulbeuses ont des cycles de croissance annuelle variés :
De nombreuses ont une végétation saisonnière estivale [Summer grower] (ex : glaïeul, Siningia, Hippeastrum vittatum).
D'autres, provenant de régions à été aride ou à hiver doux, ont une végétation hivernale [Winter grower] (ex : Lachenalia, Nerine sarniensis - Afrique du sud ; Rhodophiala bifida - Argentine ; Lycoris radiata - Asie...).
D'autres enfin, sans période de repos aussi marquée, gardent un feuillage permanent [Evergreen] (ex : Zantedechia aethiopica, Cyrtanthus elatus, Hippeastrum papilio, Haemanthus albiflos, Eucharis...).

mardi 30 juin 2009

Hémérocallis



Hemerocallis 'Blueberry Candy' Une fleur gaufrée odorante crème qui s’avance dans un œil violet et une gorge vert foncé. Elle fleurit à la mi-saison et la floraison se prolonge jusqu’à l’automne. Cette tétraploïde a un feuillage dormant de couleur vert et d’une hauteur de 55 cm. La fleur de 11,25 cm a de magnifiques couleurs contrastantes. Elle ne produit pas de dormant donc on la multiplie par division des talles. Cette hémérocalle a obtenu l’Honorable Mention en 1997.


Les grandes caractéristiques chez les hémérocalles

Voici, pour vous aider, une analyse des différentes caractéristiques recherchées chez les hémérocalles. Ces caractéristiques sont utilisées par les hybrideurs au travers le monde pour former des hémérocalles spectaculaires. Le choix des parents ou du type d’hémérocalle demeure avant tout une question de goûts personnels.
Lorsque vous achetez une nouvelle variété d’hémérocalle vous obtenez une description de la plante.

Comment lire cette description.

Hemerocallis ‘Blueberry Candy’ (Patrick Stamile 1995) (‘Wineberry Candy’ X ‘Vanilla Candy’)

Non du cultivar : ‘Blueberry Candy’
Non de l’hybrider : Patrick Stamile
Parents utilisés par l’hybrider : (‘Wineberry Candy’ X ‘Vanilla Candy’)

Hybride vs cultivar

L'hybridation désigne l'activité horticole qui consiste à croiser deux plants afin d'obtenir une "création" originale. Le croisement de deux "espèces" donne un hybride tandis que le croisement de deux hybrides produit un cultivar. On peut également hybrider deux cultivars entre eux et obtenir, à l'infini, autant de cultivars que l'on souhaite. Les cultivars ne peuvent se reproduire (de façon identique) par la semence. Seule la division du plant mère permet une reproduction identique des caractéristiques du cultivar.

Diploïde ou tétraploïde

De nature les hémérocalles possèdent 11 paires de chromosomes ont les appellent les diploïdes. Les tétraploïdes n’existent pas dans la nature. Elles ont été créées par les humains. Mais les hybrideurs ont réussi à doubler leurs nombres de chromosomes. Les tétraploïdes ont donc 22 paires de chromosomes. Ce facteur tend à accentuer certaines caractéristiques désirables (tiges plus fortes, fleurs plus grosses, couleurs plus vives, etc.), mais à moins de vouloir faire des croisements, dans lesquels il faut choisir des parents similaires, il n'y a pas lieu de tenir compte de cette différence. Certaines diploïdes sont tout aussi belles que les tétraploïdes, ce n'est qu'une question de goût.

Racines et gourmands

Il n’y a probablement aucun cultivar qui est utilisé pour leurs racines. La plupart des cultivars poussent en plants plus ou moins compacts. Il est facile de diviser la couronne de feuillage et les racines. La capacité de produire des gourmands à partir du plant mère n’est pas remarquée dans nos jardins. Ceci est normalement du à l’espace restreint de nos plates-bandes et l’absence de cette caractéristique dans la plupart de cultivar moderne. Mais si vous utilisez les hémérocalles pour naturaliser la bordure d’une route ou un grand espace, ce trait de caractère devient important puisque ces espèces peuvent couvrir l’espace en utilisant moins de plants au départ. L’Hemerocallis fulva est une plante qui possède cette caractéristique.

La couleur du feuillage

La couleur du feuillage de l’hémérocalle est généralement dans les tons de vert. Certains cultivars peuvent avoir un feuillage jaune verdâtre comme L’Hemerocallis fulva. Par contre dans les cultivars de L’Hemerocallis citrina nous retrouvons un feuillage bleu-vert. Certains cultivars dans leurs jeunes âges portent des feuilles panachées. Mais cette caractéristique a tendance à disparaitre avec l’âge. C’est la raison pour laquelle on n’en retrouve pas beaucoup sur le marché.
C’est pour cette raison que lors des descriptions que vous pouvez trouver sur internet ou dans les livres, on ne mentionne très rarement la couleur du feuillage. Car les hybrideurs se sont surtout concentrer sur les fleurs et la tige florale, les embranchements et le nombre de fleurs mais pas sur la couleur du feuillage.

Les tiges florales

Cette caractéristique chez l’hémérocalle est très importante pour les hybrideurs. Les tiges florales sont là pour supporter les fleurs et les mettre en évidences. Donc la grosseur, la rigidité et la hauteur de la tige revêtent une grande importance. Personne ne veut d’une hémérocalle avec une tige trop courte ou qui se plie sous le poids des fleurs ou que les fleurs sont cachées dans le feuillage. Les hémérocalles enregistrées ont des tiges florales qui correspondent aux types d’hémérocalles que vous achetez. Elles ont comme fonction principale de mettre en valeur les fleurs.

La hauteur de la tige florale

On peut profiter d’une grande variété de hauteurs parmi les hémérocalles. Certains cultivars peuvent atteindre jusqu’à 1,50m de hauteur avec de grosses fleurs et d’autres, miniatures, portent de petites fleurs et des feuillages plus fins de seulement 30 à 45cm. On peut classer les hauteurs de tiges florales selon qu’elles ont une floraison de hauteur basse, moyenne ou haute.
• Floraison basse : de 15 à 60cm.
• Floraison moyenne : de 60 à 90cm.
• Floraison haute : plus de 90cm.

Les proliférations

Une prolifération est une nouvelle plante qui pousse sur une tige florale déjà existante. Si vous courbez la tige de façon à entourer celle-ci de terreau, elle fera des racines et vous donnera une copie conforme de la plante. Regardez attentivement vos tiges florales, cela vous permettra de multiplier de jeunes plantes rares de façon rapide. Plusieurs cultivars ont cette tendance donc soyez attentif.

Embranchements et nombre de fleurs

Normalement, lorsque l’on achète une hémérocalle on ne cherche pas seulement de magnifiques fleurs; mais on veut pouvoir en admirer beaucoup et que notre plante fleurisse le plus longtemps possible. Donc les hybrideurs ont créés des plants avec plus de tiges florales et ces tiges comprennent plusieurs embranchements. Ce qui nous donne des plants avec plusieurs bourgeons de fleurs qui s’ouvriront sur une plus longe période.

lundi 29 juin 2009

Terminologie de l'hémérocalle





Voici un mini dictionnaire de certains termes généralement utilisés dans ce manuel de culture.

Anthère : Partie terminale renflée de l’étamine qui contient le pollen.

Chevron : Motif en forme de V que l’on retrouve dans la fleur.

Couronne : C’est le lien entre les racines et le feuillage; c’est de là que part toute la croissance végétative du plant : les racines, les feuilles et les tiges florales.

Cultivar : Le cultivar est le résultat d’une sélection, d’une hybridation ou d’une mutation spontanée. Les caractéristiques uniques d’un cultivar ne sont généralement pas transmises d’une génération à l’autre par les semences. C’est pour cette raison que ces plantes sont reproduites végétativement.

Diploïde : Dans une plante diploïde, il y a 22 chromosomes. Cette hémérocalle produit généralement des fleurs plus petites, plus élégantes et en plus grandes quantités.

Espèce : Une espèce est définie comme un groupe de plantes descendant d’un ancêtre commun et qui peuvent se reproduire entre plantes de la même espèce. Les caractéristiques uniques à cette espèce sont reproduites de génération en génération par les semences.

Étamine : Organe mâle de la fleur, formé d’une partie mince, le filet et d’une partie renflée, l’anthère, qui referme le pollen.

Éventail : Partie de la plante qui comporte des racines, une partie de la couronne et des feuilles. Planté isolé, chaque éventail devient une plante mature.

Fertile : C’est une fleur qui peut donner du pollen et en recevoir.

Gorge : Le fond de la fleur.

Hybride : C’est le résultat d’un croisement entre deux espèces ou deux genres. Ils existent des hybrides naturels et d’autre qui sont le produit des hommes. Certains hybrides ont l’appellation de stable, ils peuvent se reproduire par leurs semences.

Pétale : Chacun des éléments qui composent la corolle d’une fleur, formé d’un limbe coloré et d’un onglet qui les rattache au calice.

Pistil : Ensemble des pièces femelle d’une fleur, résultants de la soudure de plusieurs carpelles, et comprenant l’ovaire, le style et le stigmate.

Proliférations : Plantules qui se développent parfois sur une tige florale; plantées en terre, elles produisent un plant qui a les même caractéristiques que le plant mère.

Stolon : Tige rampante et grêle qui n’est pas gorgé de réserves. On les retrouve au-dessus ou dans le sol et ils produisent des tiges des feuilles et des racines. La nouvelle plante se situe plus long de la plante mère et elle a les même caractéristiques.

Sépale : Pièce du calice, soudé ou libre. Le sépale protège le bourgeon avant d’éclore.

Tétraploïde : Dans une hémérocalle tétraploïde, il y a 44 chromosomes, soit le trouble du nombre de chromosomes d’une hémérocalle diploïde. Elle porte souvent de grosses fleurs et des couleurs plus intenses. Les tiges florales sont aussi plus solides.

Les hémérocalles


Les hémérocalles sont probablement les plantes vivaces les plus populaires et les plus tolérantes dans nos jardins. On les retrouve dans diverses gammes de couleurs, de formes, de grosseurs de fleurs et de hauteurs. Leurs diversités et leurs nombres favorisent la culture des hémérocalles. Car il y en a pour tous les goûts. Même si une fleur d’hémérocalle ne dure qu’un jour, un plant peut produire plus de 50 fleurs, ce qui nous donne une floraison échelonnée sur plusieurs semaines et pour les remontantes sur plusieurs mois. Vous pouvez aussi admirer dans votre jardin des hémérocalles en fleurs tôt le printemps et continuer ainsi tout l’été et même jusqu’aux premiers gels.

Signification du nom

Le nom hémérocalle tire son origine de deux mots grecs, HEMERA (jour) et KALLAS (beauté). En effet, chaque fleur ne dure qu'une journée mais la hampe florale porte de très nombreux boutons qui ouvrent les uns après les autres. Une plante établie (qui est au même endroit depuis quelques années), produira plusieurs hampes florales et la floraison peut ainsi durer plusieurs semaines.

Origine

Bien que ce soit les américains qui ont le plus amélioré les hémérocalles, aucune n'est originaire d'Amérique. Les 60,000 cultivars qui existent aujourd'hui proviennent tous de 16 espèces natives d'Europe et d'Asie. Dans l’annexe 1 vous trouverez la description des natives ainsi que leur habitat naturel et des photos de certaines. Peu de personnes cultivent encore les espèces originales de nos jours parce qu'elles sont dépassées sur tous les points par les hybrides modernes. Certaines personnes essaient de découvrir les particularités de quelques-unes afin de les intégrer dans leurs programmes d’hybridation.
En Amérique du Nord, elles sont tellement tenaces on en retrouve dans les fossés sur le bord des routes de campagne. On les croirait indigènes, mais elles se sont en réalité échappées des jardins de nos ancêtres. Dans les flores des plantes indigènes du Nord Est des États Unies et du Québec, nous retrouvons 2 espèces et une variété de recensées comme étant naturalisées.
Frère Marie Victorin, classifie Hemerocallis fulva comme une plante originaire de L’Europe central. Fréquemment naturalisé dans le Québec, le long des chemins et des rivières et parfois dans des lieux très écartés. Cette liliacée très ornementale, qui a été beaucoup cultivée dans les premiers jardins est devenue rapidement partie de la flore spontané du Québec. Même si cette plante est cultivée ici depuis plus de 400 ans. Toutes les Hemerocallis fulva cultivés ou sub-spontanés forment un seul clone et ne se multiplient que végétativement par leurs racines tubéreuse ou leurs rhizomes.
En autre l’H. fulva on peut encore trouver dans la nature québécoises des Hemerocallis lilioasphodelus qui sont classés comme Hemerocallis flava dans les flores. Elle est originaire de Chine. Cette plante qui a des feuilles étroites et produit des fleurs jaune pâle odorantes.
Elles sont très fréquente dans la nature aux États Unies, surtout dans les états du Nord Est jusqu’au Michigan et en Pennsylvanie. Cette espèce produit des semences.
L’ H. fulva var. Kwanso classifié en Europe comme H. fulva Kwanso est naturalisé dans l’est de la Virginie. Cette plante porte des fleurs rouge double avec un œil plus foncé qui est partiellement fertile. C’est une plante originaire du Japon

Variétés

Des 60,000 hybrides modernes, environ 12 000 à 15 000 sont en vente actuellement. Une nouvelle introduction qui présente des traits spéciaux peut coûter 150$ ou 200$ à son apparition sur le marché et souvent après quelques années, le prix baissera de façon remarquable. Il arrive fréquemment qu'elle se retrouve a 5$ ou 6.$ La patience est la vertu du jardin.

Période de floraison

Dans la famille des hémérocalles, il y a plusieurs périodes de floraison. Dans nos régions un peu plus nordiques, nous avons établies les périodes de floraison suivantes :
· Très hâtive : Les hémérocalles fleurissent jusqu’à la fin du mois de juin.
· Hâtives : Les hémérocalles fleurissent au début juillet.
· Tôt en mi-saison : Les hémérocalles fleurissent à la fin juillet.
· Mi-saison : Les hémérocalles fleurissent en fin juillet et début août.
· Tard en mi-saison : Les hémérocalles fleurissent en mi-août.
· Tardive : Les hémérocalles fleurissent en fin août et au début de septembre.

La période de floraison varie évidemment d'une région à l'autre et d'une année à l'autre. Si le printemps est hâtif ou que l'automne est beau et chaud, certaines variétés peuvent même refleurir. C'est le cas du cultivar "Stella d’Oro". La durée normale de floraison est de 3 à 4 semaines pour une plante établie. Les fleurs sont toujours plus belles à partir de la deuxième ou troisième année.

Les remontantes
Certaines espèces on une plus longue période de floraison. Ceci est dû au fait que le plant d’hémérocalle produit de nouvelles tiges florales et qu'il refleurit. On qualifie alors cette floraison de "remontante". Les "remontantes" vont jusqu'à doubler et même tripler la période de floraison normale.

Type de feuillage

Il existe trois types de feuillage.

Dormant : C’est à dire que les feuilles meurent à l'automne et repoussent au printemps suivant. On considère que ces derniers sont mieux adaptés aux conditions climatiques du nord.

Semi-persistant : Une partie seulement du feuillage meurt. Quant aux semi-persistants, ils jouissent d'une grande capacité d'adaptation et se comportent comme des persistants ou des dormants selon la région où ils sont implantés.

Persistant : Le feuillage persistant reste vert et vif pendant toute l'année dans les régions chaudes et est réputé être le mieux adapté aux climats du sud. Au Québec, ce feuillage finit par périr sous l'effet du gel de sorte que le plant génère de nouvelles feuilles au printemps, imitant en cela le comportement des plants à feuillage dormant.
Cependant, dans les zones 1 à 5, la plupart des hémérocalles, quel que soit leur type, vont perdre leur feuillage. On a aussi observé une tendance à une moins grande rusticité chez les feuillages persistants. Mais ce n'est qu’une tendance. On choisira alors de les planter dans un endroit protégé (où la neige s'accumule ou à l'abri du vent, à l'est, etc.). On peut aussi les recouvrir de branches de conifères, mais éviter les feuilles mortes car elles peuvent garder trop d'humidité et faire pourrir les feuilles persistantes. Les types dormants se plantent en tout temps, les persistants, du printemps jusqu'à six semaines avant le gel du sol; les semi-persistants, se situent entre les deux.

Autres espèces...








Dryopteris filix-mas








Adiantum pedatum
Athyrium nipponicum 'Pictum'
Peu de fougères non indigènes se retrouvent sur les étalages des pépinières et centres-jardins. La panachure de la fougère peinte du Japon (Athyrium nipponicum 'Pictum') a contribué à sa vaste distribution en Europe et en Amérique. De taille moyenne (30-40 cm), ses frondes aux pétioles et rachis rouge vin sont vert grisâtre, ce qui confère une couleur argentée à toute la fronde. Ses éclats d'argent sont attrayants dans les coins sombres du jardin, et bien que lente à apparaître au printemps elle est parfaitement rustique et ne requiert aucun soin particulier. Les premières gelées d'automne abîment aussitôt le feuillage.
Le cultivar 'Linearis Polydactylum' de la dryoptère fougère-mâle (Dryopteris filix-mas) est un bon représentant du type de fougères prisé durant l'ère victorienne. Plus la fronde était découpée, délicate et aérée, plus l'intérêt pour celle-ci grandissait. Les frondes de ce cultivar sont tellement découpées que l'on croirait qu'il ne reste plus que les nervures des feuilles ! Cette dentelle végétale couleur vert pomme, bien qu'aussi facile de culture que l'espèce type, ne se trouve que dans certaines pépinières spécialisées.Quoique les artifices des panachures et ciselures de nos cultivars élargissent la palette de la diversité végétale, on constate que le capillaire du Canada (Adiantum pedatum) parvient, sans intervention humaine ou manipulation génétique, à se hisser dans la catégorie des plus élégantes. De taille moyenne (30-45 cm de hauteur), ses pétioles grêles bien que solides, noir charbon, supportent une fronde en forme d'éventail.




Les fougères à frondes persistantes (2)



Il y a aussi le vert sombre des frondes moins découpées de la fougère de Noël (Polystichum acrostichoides) qui en fait une favorite des jardins. Jamais affectée par les insectes, maladies et limaces (comme la majorité d'entre elles d'ailleurs), ces frondes de 30-40 cm servent très efficacement de plante de fond pour rehausser des plantes à texture délicate ou à coloris particuliers. La pérennité et l'intérêt ornemental de cette fougère la vouent à un avenir brillant dans nos jardins où peu d'espèces exotiques peuvent arriver à la déclasser.

Les fougères à frondes persistantes (1)




La longueur et la rigueur de nos hivers nous empêchent de bénéficier de la quasi totalité des végétaux à feuilles larges persistantes tels les rhododendrons, skimmias, pyracanthas et autres. C'est une raison suffisante pour développer un préjugé favorable envers toutes ces plantes qui sont intéressantes et attrayantes dès la fonte des neiges, et qui le restent jusqu'à la première chute de neige de l'hiver. Ici encore le groupe des fougères nous fournit quelques espèces de grand intérêt.Considérons tout d'abord la dryoptéride à sores marginaux (Dryopteris marginalis) aux frondes ovées-oblongues, à texture cuirassée et dont le pétiole est garni d'écailles brunes grossières. Elle s'affaisse graduellement au sol à l'automne afin que la couverture neigeuse lui serve de protection pour l'hiver.

Les fougères à utiliser près des plans d'eau



Deux espèces indigènes d'osmondes (Osmunda) sont particulièrement appropriées pour des plantations en bordure d'étangs puisque le facteur déterminant du succès de leur culture réside, pour l'osmonde cannelle (O. cinnamomea), en un sol acide constamment humide, et très mouillé pour l'osmonde royale (O. regalis). Une osmonde royale plantée dans des conditions standard au jardin ne sera qu'un pâle reflet rabougri d'elle-même (à peine 30 cm de hauteur) en comparaison du potentiel de l'espèce en milieu naturel (1 m à 1,5 m). Les frondes bipinnatiséquées de l'osmonde royale arborent des teintes orangées et citrouille à l'automne. Sa découpure nous permet de ne la confondre avec aucune autre de nos fougères indigènes.L'osmonde cannelle se différencie par ses crosses blanches laineuses avant déploiement et, bien entendu, par ses parties fructifères de couleur cannelle qui apparaissent tôt en saison (juin).

Les fougères vigoureuses (3)



La dennstaedtie à lobules ponctués
Dennstaedtia punctilobula

Elle jouit parfois d'une réputation de mauvaise herbe malgré les avantages certains qu'elle présente et qui compensent pour son caractère agressif : facilité d'adaptation au jardin, faculté de croître aussi bien à l'ombre qu'en plein soleil, formation de tapis denses pouvant servir d'excellent couvre-sol dans les pentes. Ses rhizomes peu profonds nous permettent d'extirper facilement des portions de la plante si elle devient trop envahissante.

Si vos fougères doivent cohabiter avec des plantes plus délicates ou votre dernière acquisition si rare, ou encore si votre espace de culture est restreint, il serait judicieux de vous tourner vers des espèces à croissance modérée en prenant bien soin d'éviter toute espèce à croissance rhizomateuse... l'apanage des trois fougères décrites jusqu'ici.

Les fougères vigoureuses (2)



L'onoclée sensible

Onoclea sensibilis

Elle se distingue par ses frondes nettement moins découpées, plutôt lobées et triangulaires.Sa vigueur se traduit par sa faculté de pousser à l'ombre comme au soleil lorsque l'humidité est abondante, et sa préférence pour les terrains mouillés. Comme dans le cas de la fougère-à-l'autruche, les parties fructifères de l'onoclée sensible diffèrent de ses parties foliacées et tôt en saison, ou dès que les frondes disparaissent à l'automne, on trouve des tiges (les frondes fertiles) garnies de «grains de chapelets» renfermant les spores.

Les fougères vigoureuses (1)


Matteucia struthiopteris,
la matteucie fougère-à-l'autruche
Leur vigueur semble confirmée par leur aptitude à s'établir rapidement dans des conditions particulières et à former, dans nombres de cas, un couvre-sol dense où peu de mauvaises herbes peuvent s'installer.

Tous les cercles horticoles des régions tempérées du globe connaissent la matteuccie fougère-à-l'autruche (Matteuccia struthiopteris), pour les qualités ornementales de l'espèce et sa facilité de culture en jardin. La cultiver à domicile permettra de réduire le pillage des colonies naturelles lors des excursions printanières de cueillette des fameuses «crosses-de-violon». Vous serez sûrement plus circonspects dans votre cueillette si vous la cultivez, et vous vous limiterez à prélever une ou deux crosses par couronne mature annuellement si vous ne voulez pas affaiblir indûment vos plantes.
Réputée pour sa production de frondes largement lancéolées de plus de 2 m de hauteur dans son milieu naturel, sa croissance dans le jardin sera plus modeste et proportionnelle à la disponibilité de l'eau dans le sol : plus l'humidité sera soutenue, plus elles seront luxuriantes et on peut espérer, sous bonnes conditions culturales, des frondes d'une hauteur de 90 cm en moyenne. La disposition en vase parfait de ces frondes est un atout certain ; cependant ces fougères doivent être soigneusement placées à l'abri du vent pour que leur symétrie ne soit pas altérée. Le débourrement plutôt tardif de la plante au printemps nous permet d'intéressantes associations avec des plantes à floraison printanière vigoureuse qui sauront tolérer l'ombre dense créée par les frondes plus tard en saison. Ainsi, au printemps, dans le jardin des sous-bois, on peut observer une colonie mixte de cette fougère dont les frondes ne sont pas encore pleinement développées, simultanément à la floraison remarquable des trilles grandiflores à fleurs doubles (Trillium grandiflorum 'Flore Pleno'). Le tableau est alors saisissant! Une fois établies, les colonies demanderont un nettoyage en périphérie aux deux ans afin de limiter leur croissance à leur espace de plantation originel, ce qui permet de partager avec nos amis jardiniers cette beauté indigène et de les «convertir» à la culture des fougères.